La Turquie a confirmé son choix de continuité en réélisant Recep Tayyip Erdogan à la présidence avec 52,18 % des voix. Après deux décennies au pouvoir, Erdogan consolide encore sa place en tant que figure centrale de la politique turque, malgré les défis économiques et les critiques internationales.
Un scrutin marqué par les tensions
La campagne électorale a été marquée par une polarisation intense, opposant Erdogan à Kemal Kılıçdaroğlu, candidat de l’opposition unifiée. Ce dernier, qui avait promis des réformes pro-démocratiques et un rapprochement avec l’Union européenne, n’a obtenu que 47,82 % des suffrages.
Les priorités du président réélu
Erdogan a promis de poursuivre sa politique ambitieuse en matière d’infrastructure, de défense nationale et d’indépendance énergétique. Toutefois, la crise économique persistante, avec une inflation galopante et une monnaie affaiblie, reste un défi majeur pour son nouveau mandat.
Réactions internationales
La réélection d’Erdogan suscite des réactions contrastées à l’étranger. Si certains leaders saluent la stabilité qu’elle représente, d’autres s’inquiètent d’un possible durcissement des relations entre la Turquie et ses alliés traditionnels.